Alternative Title

Citoyens de nom seulement : Les droits civils et de l’Homme des Algériens en France, 1958–1961

Abstract

On October 17, 1961, 30,000 Algerians gathered in Paris for a peaceful protest. It would result anti-Algerian violence by the Paris police. This episode raises the question of the civil and human rights guaranteed to Algerian-born French citizens in France. Since 1958, all Algerians in metropolitan France were citizens but still faced discriminatory treatment that often resulted in violence. For this reason, scholarship has often focused on the contradictory nature of their citizenship. My study delves further into this contradiction and analyzes the nature of French citizenship based on how Algerians experienced civil and human rights during a moment of crisis: the end of the war with a focus on the protest of October 17, 1961. Through an analysis of French constitutional framework and legislation, as well as secondary and primary accounts of the repressive tactics used by the police force, I analyze the essential liberties guaranteed to citizens and ask to what extent these liberties were limited and how. I argue that the French state violently dismissed the rights of Algerian-born French citizens, including the rights to protest, to welfare, and to fair punishment. In doing so, police created a divide between citizenship in theory and in practice, and signaled to Algerians that even as French citizens, the state did not value their rights. In focusing on rights as an aspect of citizenship, this project provides a more complete understanding of the legacies of colonization on France’s largest population of immigrants.

Le 17 octobre 1961, 30 000 Algériens se regroupent à Paris pour manifester pacifiquement. La manifestation deviendrait violente à cause de la police. Cet episode pose la question des libertés accordés aux Français nés en Algérie. Depuis 1958, tous les Algériens en métropole jouissent de la citoyenneté française, mais ils vivent le traitement discriminatoire qui conduit à la violence. Pour cette raison, les études se focalise souvent sur cette citoyenneté contradictoire. Mon étude se focalise sur cette contradiction et analyse la nature de la citoyenneté en voyant comment les Algériens ressentissent les droits civils et de l’homme pendant un moment de crise : la fin de la Guerre d’Algérie. À travers le cadre constitutionnel et la législation, ainsi que les sources secondaires et primaires qui décrivent des tactiques répressives utilisées par la police, j’établis quelles libertés sont accordées aux Algériens en France, ainsi qu’à quel point et comment ces libertés civiles sont limitées. J’affirme que l’État rejette violemment les droits des Français nés en Algérie, y compris le droit de manifester, de l’assistance sociale, et de la punition juste. La police crée donc une division entre la citoyenneté en théorie et en principe, et elle signale que même quand les Algériens sont les Français, l’État n’accorde pas de l’importance à leurs droits. En focalisant sur les droits comme un aspect de la citoyenneté, ce projet fournit une connaissance plus complète de l’héritage de la colonisation qui concerne la plus grande population d’immigrés en France.

Advisor

Shaya, Greg

Second Advisor

Burch, Laura

Department

History; French and Francophone Studies

Disciplines

Constitutional Law | European History | Legal

Publication Date

2018

Degree Granted

Bachelor of Arts

Document Type

Senior Independent Study Thesis

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